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Jean-Baptiste Descroix-Vernier : le chevalier d’internet
Publié le 31-10-2008
Rentabiliweb : Jean-Baptiste Descroix-Vernier, le chevalier d’internet
« La vague, tu surfes dessus. Sinon, tu la prends sur la figure ! »
Jean-Baptiste Descroix-Vernier n’est pas seulement un casse-cou, c’est également l’un de ces types hyper gonflés, que rien ni personne ne fait jamais reculer.
« Quand j’ai créé ma boîte, en 2000, tout le monde m’a traité de fou ! On était en pleine bulle de l’internet, les dépôts de bilan se succédaient, mais moi, j’avais un projet et j’y croyais ! ».
Aujourd’hui, Rentabiliweb est l’une des plus belles réussites de la décennie. Avec un chiffre d’affaires passé en quatre ans de 2,5 à 51 millions d’euros, l’entreprise spécialisée dans le micro-paiement en ligne et la rentabilisation des sites web est devenue « LA » référence. Rien d’étonnant, dans ces conditions, que Jean-Marie Messier, Bernard Arnault, Stéphane Courbit et Alain Madelin fassent partie de son conseil d’administration.
« Chez moi, il n’y a pas de jeton de présence. Ceux qui sont là ont la même envie de se prouver que les limites sont faites pour être dépassées ».
En quête perpétuelle de challenges, Jean-Baptiste Descroix-Vernier, parce qu’il n’est pas encore tout à fait revenu de l’enfance, voit la vie comme un grand terrain de jeu.
Chez lui, il n’y a pas d’employés, il n’y a que des ninjas ; pas de voiture non plus, il ne veut pas lâcher son vieux vélo. Pourquoi sa holding s’appelle-t-elle Saint-Georges ? « Parce que c’est un nom de chevalier et moi, j’aime bien les chevaliers, ils combattent, ils vont au front ! ».
La seule chose qu’il veut bien laisser au vestiaire, c’est le déguisement : pas de cravate, pas de chemise, pas de costume. Les dreadlocks et le kilt, c’est bien mieux !
Encensé à New York où il a été invité à diner avec Nicolas Sarkozy et Elie Wiesel en septembre dernier, classé parmi les 500 premières fortunes de France par Challenges, il travaille 20 heures par jour, veut tout comprendre et se bagarre pour atteindre l’excellence. Il en a les moyens.
Catherine Auch-Roy
